La stimulation a pour but de provoquer la croissance et la maturation de plusieurs follicules au sein de chaque ovaire. Mais l’ovulation ne doit pas se produire avant que les follicules ne soient ponctionnés. Parallèlement à la stimulation ovarienne, on provoque donc un blocage de la production des hormones hypophysaires afin d’éviter une ovulation spontanée et de mieux contrôler les effets du traitement stimulant. Le blocage de l’ovulation fait appel à des hormones agissant directement sur l’hypophyse.Les trois principaux types de stimulation simple sont décrits ci-dessous.
Les trois principaux types de stimulation simple sont décrits ci-dessous :
Le citrate de clomiphène
Le citrate de clomiphène est un inducteur de l’ovulation. Il est utilisé quasi-exclusivement chez les femmes qui présentent un trouble de l’ovulation isolé lié à un syndrome des ovaires polymicrokystiques. Il n’est pas utilisé lorsqu’une technique d’AMP (insémination, fécondation in vitro) est envisagée. Cette méthode est simple. Elle consiste à prendre 1 à 3 comprimés par jour de citrate de clomiphène pendant 5 jours à partir du 2ème ou 3ème jour des règles.
Une échographie pelvienne par voie vaginale seule est nécessaire vers le 12ème jour du cycle. Parfois cet examen peut être répété dans le cycle. Cette échographie est un examen essentiel car il permet d’une part d’évaluer le risque de grossesse multiple et d’autre part de cibler la période l’ovulation.
Un dosage de progestérone est ensuite réalisé environ 7 jours après la date présumée d’ovulation pour s’assurer que le traitement a bien été efficace et que l’ovulation était de qualité suffisante.
Les gonadotrophines
Ce traitement consiste à administrer quotidiennement en sous-cutanée (c’est-à-dire sous la peau), au niveau de la cuisse ou du ventre le plus souvent, des hormones pour stimuler la croissance des follicules ovariens (FSH seule ou association FSH+LH ). Des échographies pelviennes par voie vaginale couplées à des dosages hormonaux sont nécessaire en cours de traitement afin d’évaluer son efficacité. Cette surveillance est essentielle car elle permet d’une part d’évaluer le risque de grossesse multiple et d’autre part de cibler la période l’ovulation.
Une injection d’une hormone appelée hCG vous sera prescrite en fin de traitement une fois qu’un beau follicule ovarien sera considéré comme prêt à l’ovulation. Cette dernière injection permettra de déclencher artificiellement le processus d’ovulation (environ 36 heures après, soit le surlendemain).
Dans certaines situations, un traitement complémentaire pourra éventuellement vous être prescrit après la période de l’ovulation pour faciliter l’implantation d’un éventuel embryon.
La pompe à GnRH
Il s’agit d’un dispositif qui est inséré en sous-cutané et qui reste en place pendant plusieurs jours. Ce dispositif est un réservoir qui contient une hormone de synthèse appelée GnRH. Ce réservoir est contrôlé par une télécommande qui permet de contrôler l’administration du produit.
La pompe a GnRH est réservée à des cas rares de troubles de l’ovulation qui sont secondaires à une anomalie de l’hypothalamus (commande de la fonction ovarienne située dans le cerveau). Des échographies pelviennes par voie vaginale couplées à des dosages hormonaux sont nécessaire en cours de traitement afin d’évaluer son efficacité. Cette surveillance est essentielle car elle permet d’une part d’évaluer le risque de grossesse multiple et d’autre part de cibler la période l’ovulation.
Enfin, en période post-ovulatoire, la pompe à GnRH sera retirée et un traitement complémentaire vous sera prescrit de manière systématique dans cette indication pour faciliter l’implantation d’un éventuel embryon.